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LXXXIX. — $ Octobre 16^7. 447

immobile en chafque cors, ainfy que l'auoient fup- pofé les anciens. Ce que perfonne encore que ie fçache n'a remarqué*.

Mais ces dernières confiderations ne feruent de 5 rien pour l'vfage. Et il feroit vtile pour ceux qui fe meflent d'inuenter de nouuelles Machines, qu'ils ne fceuffent rien de plus de cete matière que ce peu que ie viens d'en efcrire; car ils ne feroient pas en danger de fe tromper en leur conte, comme ils font fouuent

10 en fuppofant d'autres principes.

Au refte on peut appliquer les engins que i'ay expliquez, en vne infinité de diuerfes façons; & il y a vne infinité d'autres chofes a confiderer dans les Mechaniques,dont ie ne dis rien, a caufe que mes trois

i5 feuillets font remplis, & que vous n'en auez pas demandé dauantage.

Les figures, au lieu d'être intercalées dans le texte, chacune à sa place, se trouvent réunies toutes ensemble sur un quart de feuille, avec cette note de Descartes :

Vous auez défia tant vu de mes figures, que fi ie vous en enuoyois de mieux faites que celles cy, vous ne croyriez pas qu'elles fuffent de ma façon.

Page 447, 1. 3. — La remarque avait déjà été faite par Fermât, dans ses Nova in Mechanicis theoremata, envoyés à Mersenne le 24 juin i636 (Œuvres de Fermât, t. II, 1.894, p. 25-26). On ne peut douter, au reste, qu'Archimède n'ait déjà eu parfaitement conscience de la contradiction théorique entre le postulat du parallélisme des actions de la pesanteur (fondement du concept de centre de gravité) et le postulat de la conver- gence de ces actions vers le centre de la terre (base qu'il donne à la doc- trine dé l'équilibre des corps flottants). Mais comme nous ignorons en fait

1 chafque cors] vn fens. — 7 (après plus) de] en. — peu ow. i-3 ainfy... remarqué om. — — 11 que i'ay] icy.

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