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ii. i3 9 . LVII. — 22 Août 1654. 307

��LVII.

Descartes a [Beeckman].

Amsterdam, 22 août 1634. Texte de l'édition latine, tome II, Epist. XVII, p. 92-95.

Le nom du destinataire manque dans Clerselier (t. Il, p. i3g, lettre 77, version), et dans l'édition latine. Mais on voit qu'il s'agit d'une discussion toute récente : controversise nuper inter nos exortœ (l. 1-2), et d'une discussion verbale : nuper, cum una essemus(7. j), à la suite de laquelle l'adversaire, rentré che\ lui, écrit une lettre : mine... perliteras exponis(p. 3o8, l. 7-9); Descartes lui répond. Notons que les deux adversaires avaient été deux jours ensemble à dis- cuter de vive voix : Sequenti autem die (ib.,l. 23), et pra;cedenti die (p.3oç,l.i3).Or Descartes, dans la lettre précédente, dit que Beeckman est venu à Amsterdam un samedi soir, et en est reparti pour Dort ou Dordrecht ce matin, c'est-à-dire le lundi 14 août (p. 3o3, l. 6 et 8), deux jours après. On peut conjecturer de là que le destinataire de cette lettre du 22 août est le même Beeckman, à qui d'ailleurs Des- cartes n'écrivait qu'en latin {Cf. I. XXIII et XXIV, p. i54et i56). La réconciliation, après ces deux lettres, s'était faite dès i63i [voir p. 23 1-232). On donne ici le texte latin, et non la version française pour les mêmes raisons que plus haut. (Voir V en-tête, p. 1S4.)

Gaudeo te adhuc meminiffe controuerfiae nuper inter nos exortae. Sed quia video rationem, qua tune vtebar, nondum tibi fatisfeciffe, quid de tua refpon- fione iudicem libenter feribam; & prius quidem,ne de ipfa thefi dubitemus, breuem hîc totius rei narratio- nem inftituam.

Dixi nuper, cum vna effemus, lumen in inftanti non quidem moueri, vt feribis, fed (quod pro eodem habes) à corpore luminofo ad oculum peruenire,addi-

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