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". 3 4 i. XLII. — j Mai 1632. 245

l'vne du Vendredy Sainâ:, l'autre du iour de Pafques, & l'autre de quatre iours après, auec le liure d'Ana- lyfe*; ie n'y ay pas fait plutoft réponfe, pource que i'eftois incertain du lieu où ie pafferois cet elle, & 5 i'attendois que ie me fuffe refolu, afin de vous pouuoir mander l'addreffe pour m'écrire.

le vous remercie du liure d'Analyfe que vous m'auez enuoyé ; mais entre nous, ie ne vois pas qu'il foit de grande vtilité, ny que perfonne puiffe apprendre

10 en le lifant la façon, ie ne dis pas de nullum non pro- blema foluere, mais de foudre aucun problème, tant puiffe-t'il élire facile. Ce n'eft pas que ie ne veuille bien croire que les auteurs en font fort fçauans, mais ie n'ay pas affez bon efprit pour iuger de ce qui eft

i5 dans ce liure, non plus que de ce que vous me man- dez du problème de Pappus : car il faut bien aller au delà des ferions coniques & des lieux folides, pour le refoudre en tout nombre de lignes données, ainfi que le doit refoudre vn homme qui fe vante de nullum

20 non problema foluere, & que ie penfe l'auoir refolu. Si le Père Scheiner* fait imprimer quelque chofe fur les Parhelies qu'il a obferuées à Rome , ie feray bien aife de le voir, & ie vous prie, s'il tombe en- tre vos mains, de donner charge à quelque libraire

2 5 de me l'enuoyer, afin que ie le puiffe payer icy à fon correfpondant, & ie vous prie de m'addreffer toufiours icy tout droit ce qu'il vous plaira de m'enuoyer, fans prendre la voye de quelque autre pour m'épargner le port ; car l'obligation que ie leur ay de m'enuoyer vos

3o lettres, ne fçauroit élire fi petite, que ie ne l'ellime toufiours plus que l'argent.

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