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192 Correspondance.

» sim, id recusare saltem non potui, vt tibi, qui-cum illi summa intercedit » necessitudo, rem mihi notam significarem. Cùm itaque Ferrerium saepius » alloqui me contigerit, deprehendi nihil in ipsius ore commendauone » quâdam eximiâ Cartesij frequentius. Nisi profecto mérita viri aliunde » perspecta habuissem, erat quod tam crebras et gloriosas laudes hyper- » bolicas ducerem. Videlicet de illo semper vt de quodam Deo loquebatur, » testatus, illum vnicum esse, quem toto orbe suspiceret, cui et deberet » iam maxima, et porro omnia esset debiturus : vt verbo dicam, nihil potuit » mihi remissione illâ affectûs insperatius contingere : tantùm huius viri » constantiam,in suâ illâ, vt italoquar, venerationeobseruitaram. Quod ad » me spectat, si magni fieri ab aliquo expeterem, non aliam mei aestima- » tionem, non alium ardorem experiri vellem. Tu si ita videbitur, dabis » operam, vt eximio viro, quidquid istud est, innotescat, ipsique simul » candoris mei prasstabis vadimonium. Testarer apud alium et conscien- » tiam et Superos ad liberandum ipsi fidem. Apud te nihil est necesse, » cui notum satis, quàm ingénue agam. Caeterum exoptat Ferrerius, » remitti ad se literas, nisi illas fortassis tuto aut reddantur, aut transmit- » tantur; nimirum sibi renunciatum dicit Cartesium fuisse breui profec- » turum in Angliam. Id procurabis igitur... » (Gass. Op., VI, 41-42).

Page 191, 1. 3. — L'identification de ces deux derniers noms est quelque peu douteuse, tandis que (p. 190, 1. 18) plus haut le « P. M. » du texte du Clerselier paraît bien, d'après la Lettre XXVIII, être le P. de Condren, si toutefois le témoignage de Bailler est exact. Quant au P. Gibieuf il s'intéressait certainement à Ferrier (page 32, 1. 5). Mais peut-être le P. de Sancy (p. 32, 1. 6) avait-il aussi écrit à Descartes.

Page 191, l. 15. — Ce voyage ne se fit point. Dans une lettre du 11 juin 1640, à la fin, Descartes dira : «... bien qu'il y ait plus de dix ans que i'ay eu enuie d'aller en Angleterre. »


XXX.


Descartes a Mersenne.

[Amsterdam, 23 décembre 1630.]

Texte de Clerselier, tome II, lettre 65, p. 322-325.

Sans date dans Clerselier. Mais la présente lettre est la première que Descartes ait écrite à Mersenne après la précédente, du 2 décembre 1630. Il semble bien d'autre part que « ce voyage » (l. 1) ne peut être entendu que du départ du courrier ayant rapporté la