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128 Correspondance. h, sji-s»».

��XX.

Descartes a Mersenne.

[18 mars i63o.] Texte de Clenelier, tome II, lettre no fin, p. 5ai-5i6.

Sur l'exemplaire de l'Institut, le début d'une nouvelle lettre n'est indiqué qu'au second alinéa, ce qui est une erreur évidente. La date assignée est celle de mars i63o, ce qui est bien d'accord avec ce que dit Descartes qu'il y a cinq ou six mois [depuis le î6 octobre 162g] qu'il n'a reçu des nouvelles de Ferrier, et avec le rappel de cette lettre « écrite en mars dernier » et concernant ledit Ferrier, rappel qu'il fait en décembre i63o (Gers., /. II, p. 32 /). Mais il est possible de préciser davantage. En effet, dans la lettre suivante, du iS avril i63o, Descartes dit qu'il n'y avait que huit jours qu'il avait écrit à Mersenne, lorsqu'il reçut, dix ou dou^e jours après l'envoi, une lettre du Minime du 14 mars. On peut dès lors fixer la présente au 18 mars, lundi jour du courrier, ainsi que le marque le premier alinéa et que le confirment les dates fixes des lettres de Descartes en cette année.

I'ay répondu à vos précédentes dés le iour mefme que | ie les ay receuës ; mais vous ne pouuiez pas en- core auoir ma lettre, lors que vous auez écrit vos dernières; car il faut toufiours du moins trois fe- maines pour auoir réponfe, & le Meflager n'arriue icy que le Samedy au foir, ou le Dimanche félon le vent, & s'en retourne le Lundy au foir, & quelques-fois aux voyages que ie n'attens point de vos lettres, il eft preft de s'en retourner auant qu'on me les ap- porte.

Au refte vous ne m'eftonnez pas moins de me

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