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ſons dans vne lettre, encore que ie les penſe ſçauoir par demonſtration, & c’eſt l’endroit de mon Traité où ie ſuis maintenant[1].

6. Pour les miroirs, ie n’y ſçay rien que ce que vous y ſçauez mieux que moy[2], ce qui eſt cauſe que ie 5 n’y auois pas répondu à l’autre fois. Car vous ſçauez bien qu’vn miroir concaue fait paroiſtre l’image en l’air, & qu’encore qu’il ſoit en lieu obſcur où 10 il ne puiſſe eſtre vu, pouruû que l’obiet ſoit en lieu illuminé, il ne le repreſentera pas moins ; & en|fin que l’œil peut 15 voir l’image ſans voir l’obiet ny le miroir, pouruû toutefois qu’il ſoit vis à vis du miroir : comme ſoit l’œil d, l’image e, le miroir b en vn lieu obſcur, & l’objet a en lieu clair hors la chambre, & duquel les rayons, paſſans par vn petit trou en c, tombent 20 dans le miroir, leſquels n’illumineront pas le miroir

2-3 et c’eſt… maintenant omis. — 5 y omis. — 7-14 image en l’air… illuminé] l’image hors de luy, et que pourueu que l’objet ſoit en lieu illuminé, encore que le miroir ſoit en lieu fort obſcur et où il ne puiſſe eſtre veu. — 16-p. 121, 1. 3 l’obiet… Pour la figure] l’obiet ; comme le miroir b peut eftre en vn lieu obſcur ; l’œil d, l’image e, et l’objet a, en lieu clair, dehors la chambre, et duquel les rayons paſſans par c, donnent en b. Pour la figure.

  1. Cf. Le Monde, chap. iv. Voir aussi les lettres à Mersenne du 15 avril 1630 et du 9 janvier 1639.
  2. Cf. Mersenne, Quæstiones celeberrimæ in Genesim, pp. 498, 538.