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��Correspondance.
��II, 49°-49«'
��vn grand naturel pour la mufique, n'eftantpas afiuietis dans les reigles de noflre diatonique, faifoint plus par la feule force de l'imagination que ne peuuent faire ceus qui ont corrompu cete force par la con- noiffance de la théorie. De plus, les oreilles des au- diteurs n'eftant pas accouflumees a vne mufique fi ré- glée, comme les noflres, eftoint beaucoup plus ayfees a furprendre. Si vous voulés prendre la peine de faire vn petit receuil de tout ce que vous aués remarqué touchant la prattique d'auiourd'huy, quels paflages ilz approuuent ou defapprouuent, ie feray bien ayfe d'employer j ou 4 chappitres de mon traité pour en dire ce que ie fçauray, & n'y defauoueray pas ce que ie tiendray de vous. Mais ie ne voudrois point que vous priffiés la peine de me l'enuoyer de 8 ou 10 mois, car ie | ne feray pas fi toft la, & cependant ie ne me pour- rois empefcher de le voir & i'ay trop d'autres diuertif- femans : ie veus commancer a eftudier l'anatomie.
Si les mouuemans des taches du foleil ont efté plus diligenmant obferués de nouueau, item ceus des 4 planètes de Iupiter & des 2 de Saturne % ie feray
��1 vn.. . pour] vne grande incli- nation naturelle à. — affuietis] contraints. — 2 faifoint plus] fe laiffoient beaucoup mieux con- duire à leur génie et faifoient.
— 3-5 que. . . théorie] mieux que toute la fcience qu'ils igno- roientet qui fe fçait maintenant, ne peut enfeigner. — 5 De] Et de
— 8 vouliez. — 1 1 ferois. — 1 2-
��1 3 pour. . . fçauray] à expliquer tout ce que i'en fçay. — i3 de- fauouerois. — 14 tiendrois. —
16 feray. . . la] fçaurois plus toft en arriuer là. — 16-17 le - ■ • vo ' r et] cela me débaucheroit. —
17 trop] affez. — 18 veus] m'en va. — l'anatomie] en Médecine et ie n'écris prefque rien. — 19-p. io3, 1. 3 omis.
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��a. Les saillies apparentes de l'anneau de Saturne étaient alors prises pour des satellites.
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