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avec Ferrier : « Si Monsieur Ferrier trauaille après les instrument mathematiques, et qu’il vueille prendre la peine de m’en faire, ie les luy payeray conuenablement. Vous en serez le iuge. » Morin répond le 22 novembre : « I’ay parlé à Monsieur Ferrier pour vous faire des instrumens, qui m’a dit qu’il y trauaillera, et que seulement vous preniez la peine de mander quel instrument vous desirez, et de quelle grandeur, et on en fera le marché. » (Lettres escrites au Sr Morin par les plus celebres astronomes de France, approuuans son inuention des longitudes, etc. Paris, 1635, p. 28 et 43).

Page 33, l. 26. — Cf. La Dioptrique, Discours dixiesme, p. 142 et suiv. de l’édition de 1637. — La ligne CD, entraînée par le mouvement de l’axe AB, décrit une portion de surface conique de révolution autour de cet axe. La ligne EF (1° figure), liée à CD, reste parallèle à AB et dans le plan perpendiculaire à celui de la figure. Chacun de ses points décrit donc un arc d’hyperbole. Dans cette première figure, la ligne CD est supposée glisser sur elle-même (la pièce qu’elle représente traversant l’axe entaillé en C) ; dans la seconde figure au contraire, CD est invariablement fixée à AB, mais le lieu du point L, où CD rencontre le plan perpendiculaire suivant MN à celui de la figure, est toujours un arc d’hyperbole.


XII.
Ferrier a Descartes.
Paris, 26 octobre 1629.
Texte de Clerselier, tome III, lettre 100, p. 558-569.
Monſieur,

Parmy tant de rencontres que ma mauuaiſe fortune oppoſe à toute heure à mes deſſeins, ie ne ſçaurois receuoir vne plus grande conſolation que les témoignages que vous me donnez de la continuation de voſtre bien-veillance, que ie cheris au delà de tout ce 5 qui ſe peut dire. Ie feray tout mon poſſible pour m’en ſeruir vtilement, & taſcheray de me tirer d’où ie ſuis, s’il m’eſt poſſible, pour pouuoir vacquer plus commo-