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VISITES.

de n’être pas bien : où donc est Georgina ?

— D’où vous venez ; je pense au miroir.

— Oh ! laissez-moi l’aller trouver ! je veux la remercier de me conduire au bal.

— Demandez-le-moi sans m’en remercier ; je vous réponds de mon obéissance.

— Vous êtes un jeune homme, vous, et maman, qui n’a pu se parer pour moi ce soir, ne me confierait pas à votre complaisance.

Aurez-vous du moins la bonté de me choisir pour votre cavalier ? Nérestine le regarda interdite, et après un petit silence, répondit comme avec regret :

— J’en aurai un autre, je crois. Si vous n’avez fait encore aucune promesse ?…

— Pas une ; mais il y aura tant de monde ! et vous savez que je danse presqu’aussi