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FOIII


H ! l’enfer est ici ; l’autre me fait moins peur :
Pourtant le purgatoire inquiète mon cœur.
On n’en a trop parlé pour que ce nom funeste
Sur un si faible cœur ne serpente et ne reste ;
Et quand le flot des jours me défait fleur à fleur,
Je vois le purgatoire au fond de ma pâleur.
S’ils ont dit vrai, c’est là qu’il faut aller s’éteindre,
O Dieu de toute vie, avant de vous atteindre !
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