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L’air est brûlant, la valse tourne et vole,
Le cercle fuit et s’agrandit là-bas ;
Allons, madame, on a votre parole,
On vous attend : ne valserez-vous pas ?

Valsez, planez comme les tourterelles
Planent le soir dans l’azur sombre et doux.
À votre essor on vous prendrait pour elles ;
À leur blancheur on les prendrait pour vous !

L’air est brûlant, la valse tourne et vole,
Le cercle fuit et s’agrandit là-bas ;
Allons, madame, on a votre parole,
On vous attend : ne valserez-vous pas ?


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