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Oh ! si je viens encor pleurer sur tes genoux,
Maman, ne me dis plus : « Vous n’êtes pas gentille ! »
Dansons, quand nous pouvons, ou pleurons entre nous,
Mais ne nous grondons pas : vois-tu, je suis ta fille,
Et je t’aime, et je vais prier Dieu tous les jours
De m’égayer beaucoup pour t’égayer toujours !
Embrasse donc bien fort ta petite chérie,
Et jamais, plus jamais ne dis : « vous »…, je t’en prie !
Ainsi consolons-nous et donnons-nous la main :
Si nous pleurons ce soir, va ! nous rirons demain !


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