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À DÉLIE.


IV.


Toi, dont jamais les larmes
N’ont terni la beauté,
Enveloppe tes charmes,
Enchaîne ta gaîté ;
Que ta grâce divine,
Sous un voile de deuil,
S’abandonne et s’incline
Sur le bord d’un cercueil !

Quitte cette guirlande
Qui pare tes attraits ;
Laisse-la pour offrande
À ce jeune cyprès.
C’est ici le mélange
Des roses et des pleurs ;
C’est l’asile d’un ange…
Qu’il dorme sous des fleurs !