Page:Desbordes-Valmore - Pauvres fleurs, 1839.pdf/97

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
83
PAUVRES FLEURS


Charme aimanté ! lampe qui se consume !
Cœur oppressé de chants mélodieux !
Oh ! sous ta cendre où l’ange se rallume,
M’attendras-tu pour nous enfuir aux cieux ?

J’irai te prendre, attends ! pauvre et chérie,
Dernier reflet de mon lointain doré ;
Replie encore ton aile endolorie :
Toi, si tu meurs, je crois que je mourrai !