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PAUVRES FLEURS.

Plus rien pour vous entendre,
Plus rien, pour vous aimer ;
Plus rien, qu’un adieu tendre,
Pleurant, sans vous nommer !

Quand l’homme abjure et gronde,
Mon Dieu ! se croit-il dieu ?
Qu’elle est triste et profonde
Sa voix qui crie : « Adieu ! »
Mon Dieu ! dans leur querelle,
Tout votre enfer a lui.
Morte, pitié pour elle !
Vivant, pardon pour lui !


Paris, juin, 1838.