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DEUX CHIENS.


Deux vrais amis, deux chiens arrêtés dans la rue,
Causaient, s’entreplaignaient du départ des beaux jours,
Ceux qu’on nomme l’enfance et qu’on rêve toujours,
Cette aurore si vive et sitôt disparue !

Ô jeux sans esclavage ! ô festins enchantés !
Par tout ce qui s’en va vous êtes regrettés ;