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PAUVRES FLEURS.



MILAN.


À Milan, quand on se promène,
Sur deux rangs dans la Contrada,
Quand le soir, de sa fraîche haleine,
A balayé la ville pleine
De tout le feu qui l’inonda ;
Quand l’aile de la brise apporte
Des jardins l’amoureux poison ;
C’est triste à voir sur chaque porte,
Le pauvre nain de la maison !