Page:Desbordes-Valmore - Pauvres fleurs, 1839.pdf/266

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
252
PAUVRES FLEURS.

Vous qui m’offrez des vœux dans vos pitiés tranquilles
Pour vos dévotions cherchez d’autres asyles ;
Portez dans l’avenir ce vœu si vrai ! si beau ;
Allez-en quelque jour insulter mon tombeau :
La pierre, sans frémir subira cette injure.
Mais je vis ! mais j’échappe à vos perfides bras ;
Mais la pitié qui ment dans une voix parjure,
Ne vaut pas une tombe à l’abri des ingrats