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AU MÉDECIN DE MA MÈRE,
M. Taranget de Douay


Toi dont l’âme à la fois lumineuse et sensible,
Sur nos pâles douleurs s’use comme un flambeau,
Duelliste sublime et vainqueur du tombeau,
Laisse chanter mon cœur sous ton laurier paisible :
Laisse-le se rouvrir au rayon qu’autrefois
Ton regard attacha sur un enfant débile,
Qui n’oublia jamais dans son destin mobile,
Que ton nom a tremblé dans sa fébrile voix ;