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PAUVRES FLEURS.
Combien de jours de fête,
Ont regardé mes pleurs,
Sans relever ma tête,
Pensive sur tes fleurs !
Mais celui qui fait l’heure,
Pèse mon temps amer ;
Il voit l’ombre où l’on pleure
Comme il voit dans la mer.
Ce soir, une hirondelle,
Qui descendait des cieux,
A frolé de son aile
Tes volets gracieux ;
Ta fraîche palissade
A tremblé sous son cœur ;
Vient-elle en ambassade
De la part du bonheur ?
Sans lune et sans étoile,
Quand la nuit teint les flots,