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PAUVRES FLEURS.


Cendrillon les absorbe ! ils ont contre la bise,
D’une haleine d’enfant l’innocente chaleur.
L’un par l’autre emportés de surprise en surprise,
René veut qu’on épèle ; et ma fille qu’on lise
Tout !… comme on veut d’un champ voir la dernière fleur !

Liberté ! tu fais peur aux rois : sois douce aux mères !
Donne un jour ta main droite à nos jeunes garçons ;
Tiens ces hommes enfans loin des molles chimères :
Nous, pour qui la nature a des lois plus amères,
Laisse-nous, de leurs sœurs enfermer les leçons !