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PAUVRES FLEURS.


Mais je regarde en haut pour que l’aumône pleuve,
Souvent ;
Pour que toute humble barque entre au port sous l’épreuve
Du vent !

Pour que l’abandonné, lavant avec ses larmes,
Son sort,
Les plonge dans la foi, qui rend belle et sans armes,
La mort !

Je regarde la croix qui saigne et qui pardonne,
Toujours !
La croix qui crie encor : Pour mon sang donne ! donne,
Tes jours ! »
 
— Le Christ est beau ! je l’aime et je joue au Calvaire,
Où j’ai fait un jardin tout bleu de primevère ;
Mais les pauvres font peur. Mère ! si j’étais roi,
Mes pauvres, aux enfans ne feraient point d’effroi :