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La Tombe lointaine.
Ô ma charmante mère !
Morte d’ame et d’amour,
À ta vie éphémère,
J’ai donc puisé le jour !
Les fleurs de ton visage
Languissent sur le mien,
Et j’ai pour mon présage,
Un cœur qui bat du tien !
De blonds cheveux ornée,
Comme d’un voile d’or,
Pliante et prosternée,
Tu m’éblouis encor !
Notre église avait-elle,
Doux aimant du saint lieu,
Une sainte plus belle,
Pour m’attirer à Dieu !
Vers ta grâce ignorée,
Comme on va droit aux fleurs,
J’allais, tout attirée,
Où tu versais tes pleurs :