laine chaude pour t’y coucher, et tu auras ta nourriture de ma main, jusqu’à ce que tes ailes soient repoussées. Ainsi, ne crie pas, pauvre oiseau ; cela me fait mal dans le cœur de t’entendre gémir.
Elle nourrit ainsi le jeune oiseau jusqu’à ce qu’il put sautiller et voler. Georges le regardait avec joie, tout guéri et si familier qu’il s’élançait de sa cage, quand on lui disait seulement : petit ! petit ! Georges fut si content qu’il embrassa Marie en lui disant : tu es bonne !
Par un jour de soleil et tout près du printemps, Marie regardait le ciel à travers la fenêtre ; elle dit en elle-même : C’est pourtant là le vrai séjour des oiseaux ; le nôtre a des ailes à cette heure ; quelle serait sa félicité de remonter vers ces beaux nuages d’or, et dans ce fond d’azur, sa splendide maison, sa première maison !