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eut terminé cette opération pour laquelle Dieu le soutenait, il serra convulsivement la tête d’Alfred sur sa poitrine, et perdit connaissance.

Ce ne fut que longtemps après ce jour, dont l’impression forte et salutaire est encore gravée chez ces enfants corrigés, que la mère d’Alfred apprit l’événement qui s’était passé si près de sa chambre. Malade alors, elle n’en sortait pas. L’enfant ne se plaignit point, ne versa point de larmes, quand elle s’aperçut avec de vives craintes qu’il avait la main enveloppée : — Ce n’est rien, ma mère, rien du tout, dit-il en s’enfuyant pour ne pas lui donner le saisissement d’une telle vue. Il chanta même de toutes ses forces, ce qui rassura et fit sourire la mère.

Mais il pleura, oh ! il pleura beaucoup avec son père, parce que ce bon père en voulant faire des reproches justes à son