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cochons plus prêts à grogner. C’était joli, c’était vrai de forme, pétri et modelé avec une sagacité naïve, qui fit rêver encore une fois M. le curé, disant en lui-même : « Il faut pousser ce petit gardeur de cochons ! »

Il le poussa ; l’instruisit dans un livre, et l’habitua aux souliers. Alors il le mena droit avec lui au château où il allait dire la messe, quand le maître était malade. Hilaire restait des heures entières devant les tableaux d’une galerie peuplée de peintures, où le malade se plaisait à le voir si absorbé, qu’il oubliait d’avoir faim.

— Quel est ton sentiment là-dessus ? lui demandait le curé quand il était temps de partir.

— J’en ferai des pareils ! » répondait-il sans orgueil, parce qu’il voyait ses tableaux à lui pendre dans l’avenir. Alors