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L’humble chemin,
Où je ne quitte
Jamais ta main :
Car, dans l’espace,
Aux prosternés,
Une voix passe,
Qui dit : « venez !
Tout mal sommeille
Pour ta candeur,
Tu n’as d’oreille,
Que dans ton cœur
Quel temps ? quelle heure ?
Tu n’en sais rien :
Mais que je pleure ;
Tu l’entends bien !