osa même lui faire un crime d’être plus obéissante que lui.
Sarah, toute en pleurs, rencontrant Arsène, lui fit signe de la suivre ; et il entra dans sa chambre avec elle.
« Encore des larmes, dit le bon nègre, en la regardant d’un air attristé. Oh ! méchant Silvain ! ces larmes-là disent du mal de toi. Il est temps, poursuivit-il, en fixant ses yeux à terre, il est temps de demander à Dieu de nouvelles grâces. »
Sarah, le voyant plongé dans une profonde réflexion, l’interrogea sur ce qui l’occupait. « J’ai là bien des choses, dit-il, en montrant son cœur. » Il s’arrêta, craignant d’être entendu ; mais, voyant la porte fermée, il acheva d’instruire Sarah des événemens qu’elle avait voulu connaître.
« Resté seul avec, vous, dans notre solitude, je me trouvai si abattu,