| MISS MOLLY.
173 monAh !
vous ne savez, vous ne savez, sieur ! eh bien ! je vais vous mettre sur la voie. Que pensez-vous d’un homme qui manque à sa parole, d’un homme qui calomnie son bienfaiteur, d’un homme qui se joue de tout ce qu’il y a de plus sacré au monde ? qu’en pensez-vous ? dites, parlez, monsieur…
Je pense que cet homme est un infàme, mon oncle, reprit le neveu attéré par cette violente sortie, et comprenant mal encore où tendaient ces apostrophes jetées coup sur coup. — Infàme ! vous l’avez dit ! eh bien ! vous êtes un infâme, monsieur ; car vous avez manqué à votre parole ; car vous vous êtes joué des sentiments les plus sacrés ; car vous m’avez calomnié ! monsieur.
— -Vous calomnier, vous ! mon oncle ! mon bienfaiteur ! oh ! vous ne le croyez pas ; on m’a calomnié moi-même à vos yeux, mon bon oncle ; il y a mal entendu, reprit Williams avec chaleur ; vous ne croyez pas un mot de ce que vous dítes. Ah ! l’on vous a calomnié, il y a malentendu ! sacredieu ! la réponse est bien trouvée… Alors disculpez vous,
monsieur, ou je vous retire ma protection, ou je vous chasse de ma présence… Mon oncle permettez… — Taisez-vous, monsieur, laissez-moi parler ! N’est-il pas vrai que, vous introduisant au sein