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DE L’INCONVÉNIENT DE LIRE LES JOURNAUX AVÄNT DÉJEUNER.

A dix heures du matin, par une brumeuse journée de septembre, M. Forster et sa fille, miss Jenny, attendaient patiemment l’instant où le déjeuner serait servi, l’un en parcourant le dernier numéro du Times, l’autre en lisant la livraison la plus nouvelle de la Gazette littéraire. M. Forster, les lunettes sur le nez, enfoncé jusqu’aux oreilles dans une vaste bergère et les pieds devant le feu, récitait des lèvres chaque ligne de l’énorme journal ; de temps en temps, une exclamation proférée à haute voix témoignait de l’intérêt qu’il prenait à sa lecture ! 7