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UNE FEMME.

L’ALBUN DE LADY BETTY. (comme nous l’avons dit déjà,) dans sa chambre, tricotant, des bas ou des jupons de laine pour les hopitaux par souscription du comté ; puis à peine avais-je achevé ces missions que ma bien-aimée m’expédiait vers sa sœur, qui avait, disait-elle, besoin de mon avis sur quelqu’un de mes dessins à la salle d’étude. Ces familiarités démontraient clairement au noble lord en els termes nous en . étions, Betty et moi, et comment nous nous entendions. Ce qui me réjouissait principalement, c’est qu’il pouvait voir que je n’avais nulle crainte de le laisser seul en tête à tête avec mon amie, et cette confiance seule, à mon idée, devait l’humilier profondément et le blesser au vif ; la pauvre Betty n’avait-elle pas d’autre ressource pour me prouver la fidélité de sa pensée, elle exhibait le petit album lilas ; c’était tout me dire, c’était m’exprimer par un langage muet, mais bien intelligible, que ce livre chéri recevait la confidence de tous ses ennuis, de toutes ses importances ; il était toujours ainsi, qu’elle l’avait promis, son confesseur. Ainsi, au milieu même de nos amères tribulations, elle songeait encore à se corriger de ses légers défauts, à se rendre plus parfaite. Adorable et bien adorée Betty ! à ces preuves évidentes de ton amour, mon orgueil et ma passion ne faisaient que redoubler. Enfin, la fortune parut me revenir plus prospère. Je ne tardai pas à entrevoir le terme de la