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LE BAISER DU ROI.
s’était formé entre ses deux yeux disparut comme un éclair.
— Il n’y a là que de la vie, dit-il en lui frappant doucement sur le front. Aussi, je ne songe qu’à marier cette méchante fille.
— Et vous nous rendrez les deux enfans les plus heureux de ce monde, répondit Christine, dont les yeux noirs étincelaient à travers ses larmes.
— Ma pauvre fille, vous avez été bien gâtée ! Je vous ai donné trop de licence et de liberté ! Voilà présentement que vous me demandez l’impossible. Soyez raisonnable ; et pour vous distraire un peu, votre tante vous présentera à la cour. Vous verrez de belles choses ; vous connaî-