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LE BAISER DU ROI.

quand j’appris à l’aimer, tant il y a déjà long-temps !

— Folie ! vous avez été élevés ensemble chez sa mère c’est un pur amour fraternel.

— Du tout ! du tout ! je serais bien fâchée qu’Adolphe fût mon frère !

— C’est pourtant tout ce que je peux faire pour son service. Il est sans fortune ; il n’a d’autre état que sa commission, et ma bonté…

— Votre bonté est immense, mon doux seigneur ! et puis il est brave ; il est magnanime ! Pour moi, quand j’ai fait attention qu’il avait d’autres yeux ; qu’étant petit, il parlait mieux que tous les grands,