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— Une pauvre femme comme moi, posséder du vin de France ! Vous n’y pensez pas !
— En avez-vous, oui ou non ?
La servante adressa furtivement au marin un coup d’œil affirmatif.
— Allons, reprit celui-ci, vous en avez ; qu’on m’en serve une bouteille ! elle sera bien payée. Vous ajouterez à la carte une tasse de thé, du beurre et des grillades. À combien s’élèvera le total ?
— Mais à quinze schellings environ, répondit l’hôtesse, poussée dans ses derniers retranchemens.
— Payez-vous donc ! ajouta le marin.