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— Je ne sais si c’est de l’anglais maintenant, mais de mon temps cela eût à peine passé pour du patois d’Écosse… Et comment appelles-tu ce beau livre dont tu dois orner ta bibliothèque ?

Les adieux du barde au crépuscule !

— De mieux en mieux. De mon temps quand on faisait des adieux, c’était à ses parens, à ses enfans, à ses amis ; on ne songeait guère à en adresser au crépuscule. Et crois-tu que le crépuscule soit bien sensible aux adieux de ton barde, ajouta le vieillard en souriant malicieusement de son épigramme.

— Mon dieu ! mon père, il est impossible de disserter poésie un seul instant avec vous, répondit miss Jenny avec une petite moue boudeuse.