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geur des rues était le chef d’une bande audacieuse, qu’il entraînait tous les soirs en sortant de la pension. Il se mettait à leur tête en vrai cosaque à pied, et pas un marteau, pas une sonnette, n’échappaient à leur avide recherche.

— Pan ! pan ! pour le marteau. Ils fuyaient, se plaçaient en embuscade à quelques maisons plus loin, et la porte s’ouvrait, à la grande joie de leurs cœurs pleins de malice.

Le portier, ne voyant entrer personne, venait lui-même regarder pourquoi ? et plongeant en vain ses yeux dans la rue silencieuse, s’en retournait mécontent. Après un temps raisonnable, quand on le supposait rentré dans sa loge et paisiblement assis, on retournait, haletant, avec des rires étouffés, où il y avait tout un poème de brigandage.

— Pan ! pan ! recommençait le marteau ; et les six oiseaux de nuit s’envolaient en-