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par cette action simple, le prit par la main, sans rudesse, sans rancœur, saluant à droite, à gauche les habitans, qui leur donnèrent un pas de conduite dans les champs en criant : — Dieu vous garde ! et d’autres complimens qui se gravèrent pour toujours dans le cœur oppressé d’Oscar.
III.
Une solitude affreuse régnait dans la maison paternelle quand il y rentra. Il semblait que tout fût mort. La nuit tombait, les meubles étaient sombres et reprochans. Le père d’Oscar courait à la recherche de son fils depuis le matin ; sa mère, la douleur dans l’âme, était également sortie pour découvrir son cruel enfant !… La rue était large, dépeuplée, ironique. Elle semblait dire avec une mine glaciale : — Rentrez,