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ses jeunes sœurs qui marchaient mieux qu’elle.


LA POUPÉE MALADE.

IV.


L’enfance est heureuse ! elle est aimée de Dieu, et Dieu charge un ange de mesurer la peine à la faiblesse. L’ange y va bien doucement ; on croit qu’il leur souffle des baisers dans leurs larmes. De là ces ondées de pleurs qui mouillent à peine ; car il les emporte sur ses ailes avec leurs prières, et alors, ils rient, ces petits enfans ; ils aiment, ils espèrent, ils croient ! et c’est pour cela que Dieu les aime ; pour cela qu’il a dit : laissez venir à moi les petits enfans ! Il faut donc se réjouir pour eux en pensant que les quatre sœurs retrouvèrent leurs poupées, avec un sentiment de joie très-pur et qu’elles les