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LA PORTE DU CIEL.

III.


Comme le temps était fort beau le lendemain, bien qu’il fît froid d’une dernière gelée, après que les leçons furent apprises, que l’active gouvernante eut habillé ses quatre petites maîtresses qu’elle aimait avec une tendre dévotion, on déjeuna de bonne heure, on sortit à pied tous ensemble ; la vieille Suzanne proprement et chaudement parée, guidait ce petit troupeau dont elle était fière, et monsieur Sarrasin le suivait de près avec la surveillance et la sollicitude d’un père.

Savez-vous où l’on allait avec tant d’empressement, tant d’espoir, que pas un pied ne touchait terre ? et pourquoi ces quatre visages doux et charmans se levaient sou-