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dre tous les cris voilés des poussins, qu’elles tiennent renfermés sous leurs ailes, et qui ont chaud !

C’est gai de voir, durant le jour, des fleurs, plus belles dans un sentier désert, que les fleurs peintes aux riches tapisseries du roi et de la reine. Et le soir, quand on ne les voit plus sous la lune trop pâle, sous le ciel trop sombre, quel bonheur de les respirer ! de humer leur haleine qui coule au cœur, qui fait du bien, qui sent bon, qui murmure dans l’air : « Bois la vie ! » et qui nous attire à genoux, les mains