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elle toute seule ; car ses sœurs, un peu plus grandes, étudiaient avec les maîtres et leur mère, en attendant le dîner.

Elle porta sa liberté, pendant une heure, avec une constance inouïe ; elle glissait à travers, légère comme un rêve, ou comme une réalité qui a des ailes ; jamais oiseau, qui est né pour voler, sans lire, ni écrire, ni coudre, n’a pris un élan plus rapide dans son ciel sans entraves, que Marie dans son bonheur oisif.

Un peu à la fois son imagination,