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l’enfant des champs-élysées.

tout du droit de faire un peu de bien, couvrit les genoux de Rosa de toutes les offrandes fraîches ou fanées qu’on venait lui présenter ; Rosa passa dans son bras plusieurs couronnes de bluets dans l’intention de les attacher à la première chapelle qu’elle verrait sur le chemin. La figure noble et pâle de sa mère apparaissant sous le store vert à demi tiré, fit accourir un gros petit Savoyard, qui s’efforça de suspendre sa marmotte pelée à la hauteur de la glace ; après quoi, comme les autres, et la main pleine, il s’en alla reprendre à l’ombre son siége, c’est-à-dire la dalle qu’assouplissait un tas de poussière en guise de coussin.

Malgré l’éblouissement occasionné par les rayons ardents du jour que la jeune fille bravait sans efforts, les deux voyageuses suivaient vaguement du regard le joyeux garçon qui faisait tournoyer sa marmotte en l’air, lorsque Rosa, posant tout à coup sa main sur le bras de sa mère, la surprit par l’étrange expression de ses yeux.