du concierge, elle laissa devant le seuil la calèche où son frère était profondément endormi.
Quand Rosa redescendit, elle sautait joyeusement à la suite d’une dame qui la devançait avec empressement. Cette dame en habit de voyage, rayonnante de bonheur et d’impatience, ne trouvait pas le courage de gronder Rosa sur l’acte d’indépendance qu’elle avait osé commettre. L’impétueuse Rosa venait de se pendre à son cou, et le petit Michel était sauf, puisque Rosa riait.
Rien qu’à voir aller cette dame au-devant de Michel, on eût deviné que c’était sa mère. Ses bras s’ouvraient déjà pour le serrer et son âme pour le reprendre. Et Rosa disait : « Il dort, tu vas voir ! tu-vas voir ! » Et l’on va.
Oui, la calèche est à la porte, mais elle est vide.
Pourquoi ? Comment le faible enfant en est-il sorti ? il ne marche pas seul depuis une chute qui a blessé son petit genou. A-t-il voulu descendre, lui si