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LE SALUT AUX MORTS.



J’aurai toujours une prière
Pour le petit cercueil passant ;
Une larme pour l’humble bière,
Qui dit : Ton frère est là gisant !
Et si je n’ai croix ni couronne,
Ni fleur, ni plus rien qui se donne,
J’aurai, sous peine d’un remords,
Le salut, doux peut-être au mort !