Page:Desbordes-Valmore - Bouquets et prières, 1843.djvu/172

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LE SOLEIL DES MORTS.



Lune ! blanche figure assise à l’horizon,
Que viens-tu regarder au fond de ma maison ?
Remets-tu chaque soir avec tant de mystère,
Une lampe à ton front pour espionner la terre ?
Et quand tu rentreras, lasse, au bout du chemin,
Aux anges rassemblés que diras-tu demain,
Curieuse ! ou plutôt, sentinelle sans armes,
De ce monde assoupi viens-tu pomper les larmes ;