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UNE PRIÈRE À ROME


Pour mon Frère.


Rome, où ses jeunes pas ont erré, belle Rome !
Je ne demande pas tes antiques malheurs,
Tes siècles admirés, tes sanglantes douleurs ;
Ta grande ombre est couchée, elle rêve un grand homme :
C’est le trésor du temps, le temps l’enfantera ;
Tes flancs seront rouverts et ton deuil sourira.