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AU POÈTE PROLÉTAIRE,
Le Breton.
Vous, que j’ai vu passer dans l’été de votre âge,
Portant vos jours avec un digne et haut courage,
Excitant de vos bras les débiles ressorts,
Chanter sous la sueur des paternels efforts ;
Vous, que j’ai vu sublime et renfermant vos ailes,
Vous résigner au sol, pareil aux hirondelles,