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SUR L’INONDATION DE LYON
en 1840.


C’est toujours la pitié qui rassemble les femmes ;
C’est toujours le malheur qui réveille leurs âmes ;
Quand les petits enfans bénis dansent entre eux,
Elles tendent l’oreille aux récits douloureux,
Et les mains sur leur cœur plein de saintes alarmes,
Inventent des secours aux plus lointaines larmes.
Elles n’ont jamais dit : « Qu’importe ? c’est là-bas ! »
Voilà pourquoi la mort ne les éteindra pas ;