Page:Desbordes-Valmore - Œuvres complètes, tome 3, Boulland, 1830.djvu/300

Cette page n’a pas encore été corrigée


Que je fus triste en la voyant sourire !
Que je tremblai quand tu soutins ses pas !
Tu la plaignais… Que n’ai-je osé te dire :
« C’est moi qui souffre, et tu ne le vois pas ! »

Tu pris sa main, tu cherchas sa blessure,
Pour la guérir, tu la couvris de fleurs ;
C’étaient mes fleurs ! Elle est mieux, j’en suis sûre.
Pourquoi faut-il qu’il m’en coûte des pleurs ?