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LE PAPILLON MALADE.

APOLOGUE.


Las des fleurs, épuisé de ses longues amours,
Un papillon, dans sa vieillesse,
(Il avait du printemps goûté les plus beaux jours),
Voyait d’un œil chagrin la tendre hardiesse
Des amans nouveaux-nés, dont le rapide essor
Effleurait les boutons qu’humectait la rosée.

Soulevant un matin le débile ressort